L’ÉGLISE de San Bartolomé
Détails
Construite en 1744
Plan de la croix latine
L’église paroissiale de San Bartolomé.
L’augmentation de la population a rendu nécessaire l’agrandissement de l’église paroissiale. Construite en partie sur l’ancienne église, une nouvelle église a été bâtie en 1744 selon un plan en croix latine, avec six chapelles latérales entre les contreforts.
La nef a une voûte semi-circulaire divisée en quatre travées. Les chapelles, comme indiqué par le Concile de Trente, sont reliées entre elles pour faciliter l’accès des fidèles à la chapelle de communion, située à côté du presbytère.
Au-dessus du transept se trouve une coupole avec des coquillages sur un tambour octogonal. La décoration intérieure est néoclassique avec quelques détails rococo. La chapelle de communion a été construite plus tard.
La façade est simple et probablement construite en pierre locale. La façade est en pierre de taille avec un linteau plat surmonté d’une frise et d’une corniche. Au-dessus se trouve l’image du saint, encadrée dans une niche, qui est entourée de roches et de fleurons godronnés. La tête est mixtiligne et couronnée de fleurons.
La tour du beffroi est de forme carrée et traverse les halles. Il est entièrement constitué de tuiles. Comme dans de nombreux autres exemples à Valence, le clocher s’ouvre sur quatre côtés grâce aux arcs en plein cintre, et sur ces côtés il y a quatre pilastres jumelés. La terrasse comporte un deuxième corps de cloches avec un arc en plein cintre.
Pendant la guerre, le retable du maître-autel, le presbytère et une partie de la décoration des chapelles ont disparu.
L’imagerie, restaurée dans les années 1940 et 1950, comprend des œuvres de Pinazo. Derrière la chapelle de communion se trouve la seule partie subsistante de l’ancienne église, de plan rectangulaire, avec deux arcs brisés en pierre de taille soutenant la structure. Elle est dans le style de transition du roman au gothique : c’est la chapelle du Christ.
Le toit est décoré en blanc, rouge et jaune ; on y trouve des motifs héraldiques liés à la seigneurie de Godella. L’ornementation est connue pour être « a la molinera ». Asunción Alejos Morán a mis en évidence l’influence musulmane en examinant les céramiques de Manises et de Paterna. Il a été restauré en 1954.